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Merci Mytho

Merci Mytho

Parce qu'on te dit merci d'avoir menti !


Merci les sportifs : les meilleures excuses anti-dopage

Publié par Thibaut Merci-Mytho sur 28 Octobre 2014, 17:00pm

Catégories : #Mythos People

Parce qu'on vous parlait il y a quelques jours de l'affaire Lance Armstrong (Merci pour ce mytho...), voici un rapide florilège des meilleures (ou des pires !) excuses de sportifs qui nient s'être dopés.

 

1. Raimondas Rumsas, cycliste : "C'était pour ma belle-mère"

Excuse hors-catégorie, comme les cols que ce cycliste lituanien grimpait à toute allure au début des années 2000. En 2002, la femme de Raimondas est arrêtée par les douanes françaises, avec un lourd attirail : seringues, doses d'EPO à en faire déborder le coffre de sa voiture... Pour sa défense, le cycliste affirmera : "Ma femme apportait des médicaments de Lituanie pour ma belle-mère malade". Visiblement, les juges n'ont pas d'empathie pour les belles-mères : 4 mois de prison ferme pour ce diable de Raimondas.

 

2. Brian Cushing, footballeur américain : "J'ai le cancer", ou pas...

Brian Cushing est un joueur de football américain, contrôlé positif et suspendu quatre matches seulement par la NFL en mai 2010. L'affaire n'aurait pas fait grand bruit sans les explications qui allaient suivre. Lors d'une conférence de presse, Cushing affirme : "J'ai joué toute la saison en pensant que ça pourrait être la dernière année de ma vie". Une tumeur cancéreuse maligne l'aurait obligé à suivre un traitement à base d'hormone HCG, substance contrôlée par l'agence antidopage américaine. Problème : tout le monde s'accorde à dire qu'il est impossible de suivre une chimiothérapie et de jouer au football américain toutes les semaines en même temps. Pire : son traitement aurait dû l'amener à être contrôlé positif à chaque contrôle. Or, ce n'est arrivé qu'une fois... Pas très classe ce mytho, Monsieur Cushing. 

 

3. Daniel Plaza, marcheur : Merci ma femme enceinte... 

Il fallait oser, Daniel l'a fait. Grâce à son excellent avocat, visiblement biologiste à ses heures, ce marcheur espagnol a une réponse toute trouvé à son contrôle positif à la nandrolone, en 1996. Il nie absolument s'être dopé... La cause de ce contrôle selon lui ? Sa femme est enceinte. Comme toutes les femmes enceintes, elle sécrète de la nandrolone, qui peut se transmettre via le sexe oral. Suspendu deux ans, sa cause a finalement été reconnue en 2006, puisque Daniel Plaza sera réhabilité par la fédération internationale. Comme quoi, cela sert d'avoir la langue bien pendue. 

Tellement originale, l'excuse de Daniel Plaza sera copiée par Dennis Mitchell, sprinteur américain, en 1998. Petite variante tout de même : Mitchell explique son contrôle positif à la testostérone par des relations sexuelles trop intenses avec sa femme. Tellement classe, il expliquera notamment : "C'était son anniversaire, la demoiselle méritait bien un traitement spécial".

 

4. LaShawn Meritt, athlète : Une histoire d'attributs

LaShawn Meritt est visiblement un homme complexé. Champion olympique en 2008 et Champion du Monde du 400m en 2009, il n'a visiblement pas de raison de l'être. Contrôlé positif à la DHEA (un stéroïde anabolisant) entre 2009 et 2010, l'Américain a une excuse toute trouvée. Par la voix de son avocat, il explique ce contrôle par la prise d'un "médicament en vente libre visant à agrandir la taille du pénis", qui contient de la DHEA. Pour l'Agence antidopage américaine, il n'y a pas que la taille qui compte : 21 mois de suspension pour LaShawn. 

 

MERCI MYTHO !

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